Oh combien mon état d'esprit a changé !
Je me rends au travail avec une pointe d'appréhension mais malgré tout, j'ai le sourire aux lèvres, l'humeur joyeuse, la démarche légère... Je suis bien, l'humeur est au beau fixe. Et je me dis : ah, qu'est-ce que j'ai bien fait... Et l'instant d'après: mais la vie est belle ici, j'ai été heureuse, dans ce collège, et si je restais ?
J'observe mes collègues et je vois ceux qui sont à bout... et je me dis les pauvres. Ah, non, c'est vrai, je ne veux pas devenir fatiguée et désabusée et y laisser ma peau...
Et la récré passe, la cloche sonne et là, j'ai d'un coup un malaise terrible, le coeur au bord des lèvres: ah, oui, il faut y aller, j'ai ma classe, la plus terrible... ouille ouille ouille...
On y va... il faut bien y aller là... Allez, on se bouge ! Je dois me décomposer (de fait, je me sens blêmir et mollir et quelqu'un me demande "ça va ?" d'un air inquiet...).
Et au bout de deux heures pénibles (moins qu'à de nombreuses reprises, mais deux heures vraiment pénibles quand même), je sais à nouveau pourquoi j'ai pris cette décision et pourquoi c'est la bonne décision ! Oh que oui... je m'en vais, j'arrête !
Coté chrono, je suis toujours au top, avec une baisse de 500 g en 5 jours... magnifique, ils ne m'auront pas et ils n'auront pas ma Chrono, ça NON ! J'irai jusqu'au bout, je retrouverai santé et dynamisme et mon dos ne me fera plus souffrir à la moindre contrariété...
Je me rends au travail avec une pointe d'appréhension mais malgré tout, j'ai le sourire aux lèvres, l'humeur joyeuse, la démarche légère... Je suis bien, l'humeur est au beau fixe. Et je me dis : ah, qu'est-ce que j'ai bien fait... Et l'instant d'après: mais la vie est belle ici, j'ai été heureuse, dans ce collège, et si je restais ?
J'observe mes collègues et je vois ceux qui sont à bout... et je me dis les pauvres. Ah, non, c'est vrai, je ne veux pas devenir fatiguée et désabusée et y laisser ma peau...
Et la récré passe, la cloche sonne et là, j'ai d'un coup un malaise terrible, le coeur au bord des lèvres: ah, oui, il faut y aller, j'ai ma classe, la plus terrible... ouille ouille ouille...
On y va... il faut bien y aller là... Allez, on se bouge ! Je dois me décomposer (de fait, je me sens blêmir et mollir et quelqu'un me demande "ça va ?" d'un air inquiet...).
Et au bout de deux heures pénibles (moins qu'à de nombreuses reprises, mais deux heures vraiment pénibles quand même), je sais à nouveau pourquoi j'ai pris cette décision et pourquoi c'est la bonne décision ! Oh que oui... je m'en vais, j'arrête !
Coté chrono, je suis toujours au top, avec une baisse de 500 g en 5 jours... magnifique, ils ne m'auront pas et ils n'auront pas ma Chrono, ça NON ! J'irai jusqu'au bout, je retrouverai santé et dynamisme et mon dos ne me fera plus souffrir à la moindre contrariété...
Comme j'aimerais en être là... ma chrono est un lointain souvenir, quoique non, j'y pense tous les jours en rêvant de celui où j'aurai enfin le temps de prendre soin de moi. Parce que là, faut que je fasse un scanner, j'ai trop laissé traîner ma sciatique parce que pes le temps de prendre le temps et maintenant y'a p'têt une hernie, je ne peux plus poser le pied par terre mais je continue à aller faire cours. Jusqu'à quand?
RépondreSupprimerAïe... carrément... Mon dos me refait mal depuis aujourd'hui, juste à promener 2 ou 3 brouettes... faut vraiment que je trouve une solution !
RépondreSupprimerDonc... ce que je voulais dire, en te répondant, c'est "courage à toi" !
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