Hier soir, conseil de discipline de mon gamin insulteur... Exclusion définitive.
J'ai une immense sensation de gachis. En arriver là avec un gamin de 6ème, on n'a vraiment pas fait du bon boulot cette année !
Enfin, j'ai pu parler avec lui et lui faire passer un message qui sera peut-être :?: entendu ! Mais je suis -hélas- loin d'en être convaincue. Car ce n'est pas la première fois qu'on a ses regrets et excuses après des énormités et tout recommence ensuite ! On a déjà vécu ça mille fois. On lui a expliqué que quoiqu'il se passe maintenant, il allait devoir gagner la confiance des gens: sa maman, ses futurs enseignants ...
Cela va être compliqué.
Je me suis demandée ce que j'aurais pu faire de plus... ou de moins ! De différent, d'autrement...
Je n'avais pas d'autres moyens que ceux mis en oeuvre, et pour les idées que j'ai eues et qui auraient demandé un travail d'équipe, je ne pouvais pas m'appuyer sur ma collège, mes essais ne se sont pas transformés...
C'est grave quand des enseignants ne réussissent pas à avancer dans la mission qui leur est confiée.
Cela et mon départ, j'ai l'impression de baisser les bras.
Ce n'est pas dans mon tempérament, pourtant.
Bref, sensation d'immense gachis !
Mais je ne peux me battre seule à la fois contre les gamins et contre les moyens et contre l'administration là où on devrait travailler ensemble pour et avec les gamins, avec nos moyens et avec l'administration...
Je m'en vais parce que je suis lasse. Pourtant, j'y croyais et j'y crois encore. Mais pas comme ça. Aussi, je tourne la page, petit à petit... un peu plus chaque jour !
Oui, c'est vraiment un immense gachis... Pour le gamin, pour la classe, pour l'équipe, pour le collège... Un échec, même.
Donc encore une fois, cette sensation d'impuissance revient. C'est elle qui m'a fait prendre la décision de prendre une disponibilité. La boucle est bouclée. Vraiment, j'ai bien fait.
Il me faut maintenant construire autre chose.
J'ai une immense sensation de gachis. En arriver là avec un gamin de 6ème, on n'a vraiment pas fait du bon boulot cette année !
Enfin, j'ai pu parler avec lui et lui faire passer un message qui sera peut-être :?: entendu ! Mais je suis -hélas- loin d'en être convaincue. Car ce n'est pas la première fois qu'on a ses regrets et excuses après des énormités et tout recommence ensuite ! On a déjà vécu ça mille fois. On lui a expliqué que quoiqu'il se passe maintenant, il allait devoir gagner la confiance des gens: sa maman, ses futurs enseignants ...
Cela va être compliqué.
Je me suis demandée ce que j'aurais pu faire de plus... ou de moins ! De différent, d'autrement...
Je n'avais pas d'autres moyens que ceux mis en oeuvre, et pour les idées que j'ai eues et qui auraient demandé un travail d'équipe, je ne pouvais pas m'appuyer sur ma collège, mes essais ne se sont pas transformés...
C'est grave quand des enseignants ne réussissent pas à avancer dans la mission qui leur est confiée.
Cela et mon départ, j'ai l'impression de baisser les bras.
Ce n'est pas dans mon tempérament, pourtant.
Bref, sensation d'immense gachis !
Mais je ne peux me battre seule à la fois contre les gamins et contre les moyens et contre l'administration là où on devrait travailler ensemble pour et avec les gamins, avec nos moyens et avec l'administration...
Je m'en vais parce que je suis lasse. Pourtant, j'y croyais et j'y crois encore. Mais pas comme ça. Aussi, je tourne la page, petit à petit... un peu plus chaque jour !
Oui, c'est vraiment un immense gachis... Pour le gamin, pour la classe, pour l'équipe, pour le collège... Un échec, même.
Donc encore une fois, cette sensation d'impuissance revient. C'est elle qui m'a fait prendre la décision de prendre une disponibilité. La boucle est bouclée. Vraiment, j'ai bien fait.
Il me faut maintenant construire autre chose.
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