Une croyance surprenante liée aux rituels de l'habitude
La plupart de nos contemporains ont des habitudes bien ancrées. Un café au saut du lit. Une viennoiserie à 10 h au boulot (quand ça n'est pas des Kinder Bueno et autres bonbons), un sandwich ou autre panini à midi, une pomme au goûter, si ça n'est pas un petit gâteau comme les enfants à la garderie. Ils arrivent chez eux fatigués, harassés, épuisés par une journée de travail effectuée sans avoir mis le carburant nécessaire dans la machine corps. Si bien qu'ils s'écroulent épuisés sur le canapé après avoir mis à chauffer une pizza ou un plat de pâtes. Et le lendemain matin, après une nuit difficile, ils ont un mal de chien à se lever, ils n'ont pas le temps de déjeuner et ça repart.
- La version raisonnable des rituels de l'habitude
Quand les croyances nutritionnelles s'additionnent au désir obsessionnel de rester mince, le petit déjeuner tient en un café ou un thé, éventuellement accompagné d'un jus de citron dans un verre d'eau tiède... d'un déjeuner raisonnable composée de salade, mais sans matière grasse, s'il vous plait ! d'une pomme au goûter et encore, pas toujours ! Et le soir, notre sujet arrive à la maison affamé mais gère son inconfort d'un bol de soupe et d'un yaourt. Et continue de se désoler d'avoir une silhouette méditerranéenne, maudissant la génétique qui lui inflige une silhouette en forme de bouteille de Perrier !
La chrono-experte que je suis bataille avec ces dames le temps que l'expérience leur confirme que oui, c'étaient leurs habitudes nutritionnelles qui leur ont créé cette silhouette des temps modernes.
- Ce que le Dr Delabos appelle la génétique de l'assiette
Oui, c'est bien ce que l'on met dans son assiette qui façonne notre silhouette. Ce n'est pas seulement le Dr Alain Delabos qui le dit, mais de nombreux anthropologues qui ont étudié les habitudes alimentaires de nos lointains ancêtres. Et la morphonutrition n'est que l'application des observations des modifications du corps lorsqu'on modifie le contenu de cette assiette. Cela peut demander de la précision dans les modifications à apporter mais ça fonctionne !
- Renverser des habitudes et des croyances
Si notre lieu de travail ne comporte ni cagibi avec micro-ondes, ni cantine, ni sandwicherie à portée de porte-monnaie, l'homme moderne est perdu et ne trouve pas de solution pour se nourrir correctement au déjeuner. Quoique je ferai remarquer que ce n'est pas avec un micro-ondes, une cantine ou une sandwicherie qu'on est dans les meilleures conditions pour le faire !
- A la cantine et au restaurant
En fait, à la cantine ou au restaurant, on peut facilement faire de la chrono-nutrition si on n'a pas peur du regard de l'autre sur nos choix nutritionnels. Une cantine d'adulte est censée nous proposer un plat avec 120 g de viande minimum et c'est souvent le cas. Il suffit donc de choisir une entrée protéinée ou de compléter ce repas d'une barre chrono si des problèmes métaboliques nous interdit la charcuterie et l'oeuf mayo. Au restaurant, bien souvent, le poids de la viande est indiqué sur la carte, ce qui guide le client et si l'on a un doute, on peut toujours demander au serveur et choisir la formule entrée plat afin de compléter avec une entrée protéinée le plat de viande maigrichon qui s'annonce.
- Modifier ses habitudes
Enfin, pour les autres, il n'y a qu'une solution: s'organiser afin de modifier ses habitudes.
Si une supérette est à portée de jambes, au lieu de foncer sur le rayon sandwich, il suffit de tourner son regard vers le rayon jambon, roti de porc, blancs de poulet roti, rosbeef cuit, des rayons traiteur. Et de se faire servir une mini-portion de pommes de terre préparées du même rayon, ou de se rabattre sur une boite de petits pois individuelle. Les plus courageux vont préparer leur repas la veille et le transporter dans une gamelle, le top du top étant de le réchauffer le matin même afin qu'en ouvrant la boite, la chaleur et l'odeur s'en échappe, faisant pâlir d'envie les copines de travail qui vous entourent.- Le monde moderne engendre le manque de temps !
Et là, catastrophe ! Les dames vous disent qu'elles passent déjà leur temps à courir, qu'elles n'ont pas le temps de cuisiner... Mais qui a dit qu'il fallait passer des heures aux fourneaux ? Les plats les plus simples sont aussi les plus efficaces. Lundi jambon, pommes de terre, mardi, rosbeef moutarde pâtes, mercredi rôti de porc purée, jeudi saucisses lentilles, vendredi oeufs durs mayo sur lit de patates... si l'assaisonnement est bon, les produits de qualité, où est le problème ???
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