La faim des régimes finira par signer la fin des régimes

Dans les années 70, les diététiciens se sont appuyés sur le mythe de la calorie stokée/calorie dépensée pour nous proposer des régimes censés nous faire perdre du poids.

Mais tout ça est faux !

Ce n'est pas moi qui le dit, mais Gary Taubes, un scientifique qui l'explique dans un livre nommé "Fat, pourquoi on grossit" : ce n'est que de la fausse science !
Je ne vais pas vous raconter son livre mais ne connaissez-vous pas des minces qui mangent comme quatre et des obèses qui mangent comme des oiseaux ?
Et pour ceux qui sont en train de se dire que la dépense énergétique est probablement supérieure chez ces minces que chez ces obèses, oui, c'est peut-être vrai, mais ça n'est pas toujours à cause de leur activité physique, mais plutôt en raison de leur métabolisme.

Ainsi, on peut "fabriquer" beaucoup de gras 

  • à cause de ce qu'on met dans notre assiette, à cause des associations alimentaires qu'on privilégie, à cause des excès évidemment aussi
  • à cause du manque d'hydratation, de mastication
  • à cause du stress, du manque de sommeil

Et on peut très peu dépenser d'énergie, donc très peu brûler de gras

  • à cause du manque d'oxygénation et d'hydratation
  • à cause du manque d'activité physique (je ne parle pas de sport mais de marcher, de monter des escaliers, de faire son ménage, de danser...)
  • à cause d'un excès d'activité physique sans équilibre alimentaire adapté (qui peut amener le corps à refuser de continuer à "brûler" et à l'inciter à stocker: ainsi j'ai eu un client marathonien avec 10 cm de gras autour du ventre  malgré des muscles décharnés !)

Après 50 ans de diététique, on le sait, les régimes restrictifs, ça ne fonctionne pas ! Bien au contraire...

Les régimes restrictifs nous font perdre notre argent, notre bonne humeur, bien trop souvent notre masse musculaire... Ils sont suivis d'effets rebonds (le fameux yoyo) voire de périodes de dépression profonde. Faut-il encore en parler ?

La vérité c'est qu'il convient de rétablir un équilibre nutritionnel en retrouvant sa faim et son rassasiement grâce à des aliments rassasiants qui ne soient pas vides de sens, mais également de réinviter le temps de mastiquer, une bonne hydratation, un peu de marche et d'oxygénation et un temps de sommeil correct.

Cela fait beaucoup de choses à modifier. 

Pensez-vous qu'un régime que l'on suit sur une feuille va apporter la réponse à cette multitude d'habitudes qu'il convient de transformer ?
Cela fonctionne un temps, puis les habitudes anciennes reviennent insidieusement au galop, les unes après les autres.

Cela a été mon cas, et aussi le cas de Faustine... Elle avait perdu de nombreux kilos mais elle en a repris bientot la moitié. Et tout comme moi, elle était incapable de s'y remettre, de "retrouver le déclic".
Sauf que le déclic, ça n'existe pas. C'est un truc dans la tête. Cela ne s'achète pas, cela ne s'emprunte pas, cela ne se fabrique pas. Même le protocole le plus puissant d'hypnose n'y fera rien: si vous ne vous levez pas de votre fauteuil en disant "je le veux et c'est maintenant que je commence" en ayant conscience que peut-être vous allez encore commettre des erreurs, encore revenir au point de départ, mais que tant pis, vous décidez d'en prendre le risque et d'en tirer les leçons, rien ne changera.

La réussite ne s'achète pas en commandant à prix d'or un colis "Comme j'aime".  La réussite ne s'achète pas en disant à un coach nutritionnel : "aidez-moi". Non, elle se construit à partir de votre désir, de votre décision, avec les accompagnants et les outils que vous jugerez utiles de convoquer. Et surtout, elle se construit en changeant nos habitudes. Des changements profonds, réels, durables, pas des changements le temps de finir les plats préparés reçus ou de lire la fiche de la diététicienne affichée sur le frigo.

Le changement !

Cela demande de sortir de sa zone de confort et d'accepter de se confronter à l'échec, peut-être, encore et encore.
D'en sortir vraiment.  Pas comme cette dame que j'ai rencontrée ce week-end sur un salon bien-être.

Des "77 cartes de transformation des habitudes alimentaires" elle tire la carte des sucres cachés. Et me dit, très fière d'elle : "ah, c'est pour moi, ça, je suis en train de diminuer ma consommation de sucre. Je remplace le saccharose par du sucre de coco".

Mais, chère Madame, cela ne changera rien à votre problème d'obésité morbide, savez-vous ? Le goût sucré du sucre de coco va convoquer l'insuline dans votre système de la même manière que le saccharose, même si son index glycémique est plus bas. Cela reste du sucre. Et il en sera de même si vous remplacez le sucre de coco par des édulcorants. Vous serez toujours plus accro au besoin de sucre sans résoudre votre problème de poids.

Ce n'est évidemment pas comme ça que je l'ai dit à cette dame. Mais après explications, sa réaction a été très intéressante:
"Ah, mais c'est hors de question que je diminue le sucre ! Je suis accro au sucre, j'ai besoin du sucre pour me sentir bien, je ne peux pas m'en passer".

Mais si, Madame, vous le pourrez lorsque vous augmenterez votre consommation de protéines, car elles se transforment aussi en sucre quand le corps en a besoin et vous serez enfin rassasiée. De plus, ces protéines se transformeront en sérotonine, neuromédiateur du bonheur et diminuera votre besoin de douceurs sucrées.
Là encore, la réaction est extrême : "oh mais je ne suis vraiment pas prête pour tant de changement ! Je n'ai pas du tout le déclic pour ça, ce n'est pas le moment !"

Suivre cette logique ne mènera cette dame nulle part, car la consommation de sucre de coco ne lui permettra pas de se libérer de son besoin de manger sucré, et personne ne viendra à bout de ses résistances tant qu'elle-même ne prendra pas conscience que répéter toujours les mêmes erreurs ne lui feront que toujours l'enfoncer dans les mêmes conséquences.

Néanmoins, cette dame a compris une chose importante et cette anecdote l'illustre parfaitement: c'est que pour elle comme pour de très nombreuses personnes, vouloir transformer toutes les habitudes d'un coup n'est pas judicieux, n'est même pas possible, tellement on part de loin. Et que finalement, si notre conversation fait que rapidement, elle passe de son sucre de coco à moins de sucre, à supprimer son sucre ici et là et pas à pas, à intégrer dans ses repas un peu plus de protéines, elle se sera engagée sur la voie d'une réussite durable !

Les 77 cartes peuvent vous coacher au quotidien

C'est pour cette raison que j'ai créé les 77 cartes de transformation des habitudes nutritionnelles: pour que tous ceux qui ont compris que le régime était une voie sans issue, ou qui ne réussissent pas à maintenant leur poids de forme après un programme alimentaire qui fonctionne, puissent tranquillement installer des habitudes utiles tout en comprenant de mieux en mieux le fonctionnement de leur corps.

Les cartes sont réparties en 7 séries de 11 cartes  et vous pouvez les utiliser en suivant leur mode d'emploi ou à votre guise.

Pour en revenir à Faustine, dont je vous ai parlé au début de cet article, depuis qu'elle utilise les cartes, elle a perdu 8 kilos soit environ un kilo  par semaine (en réalité parfois plus, parfois moins). Elle tire une carte chaque matin au petit déjeuner et suit ses conseils. Le soir, elle fait le point sur sa réussite. C'est motivant, non culpabilisant, cela permet de retrouver de bonnes habitudes et cela explique pourquoi ce sont de bonnes habitudes.

Cela vous tente d'essayer ? Plus d'infos sur https://77cartes.fr

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