Régulièrement, j'entends les dames me dire : "ça y est, j'ai eu le déclic !" Ou encore : "Ah je crois que je vais arrêter, je vais attendre de retrouver le déclic".
Aïe, aïe, aïe !!!
Le déclic... hum... C'est quoi, un déclic ?
La définition, c'est que c'est un mécanisme soudain de déclenchement.
Hum... cela veut dire qu'il y aurait un système souterrain qui l'activerait ? Quelque chose d'un peu mystérieux et d'incompréhensible qui ferait que ça se produit là ... ou pas. En tout cas, pas là où on l'attend.
Hum... pour ma part, je sais que le déclic a eu lieu une fois lorsque je me suis vue en photo attifée dans un 54 fillette de mauvais goût, comme si on avait mis une tenue de gala récupérée au secours catholique à la grand-mère d'Omer Simpson, une véritable horreur ! Et là, il y a quelques jours, en me voyant sur des selfies pris la semaine passée avec Alain Delabos, heu, comment dire ? Bof de bof...
Et vous, le déclic, vous l'avez déjà connu ? Le déclencheur c'est quoi ?
Un déclic, c'est bien. Est-ce pour autant ce qui assure la réussite ? Un déclic, ça ne dure qu'un instant... et s'il fallait un déclic pour faire quelque chose, il faudrait toujours l'attendre pour réussir ? Reconnaissez qu'attendre le déclic ou attendre qu'il revienne, c'est encore une jolie excuse pour reculer et reporter une décision au lendemain.
Le fait est que le déclic s'accompagne d'une prise de conscience soudaine. Cette prise de conscience soudaine, très souvent liée à un jugement, une culpabilité, nous oblige à revoir notre copie, à prendre la décision de changer nos habitudes... mais après ? Après, force est de constater qu'après un temps plus ou moins court, plus ou moins long, c'est le retour à la normale...
Ce qui est important, c'est ce que vouloir mincir mobilise: prêter attention à notre alimentation (un peu) et à nos besoins (beaucoup).
De l'attention, oui:
Arrêtez d'attendre un déclic improbable et enclenchez le mode "attention". Pas "au secours, attention!" non, juste un mode attentionnel tranquille et bienveillant à l'égard de votre alimentation, de votre hydratation, de votre activité et de votre sommeil.
Ce matin, j'ai donc prêté attention. J'ai pris mon temps et mastiqué mon pain au levain avec mon crottin de chèvre. Et alors qu'il ne restait que l'équivalent de 3 bouchées, hé bien, j'ai pris le temps d'observer, de ressentir: oui, il était clair que mon estomac et mon corps me disaient "c'est bon, pas besoin de plus".
Si cela vous arrive, il y a des questions subsidiaires:
Aïe, aïe, aïe !!!
Le déclic... hum... C'est quoi, un déclic ?
La définition, c'est que c'est un mécanisme soudain de déclenchement.
Hum... cela veut dire qu'il y aurait un système souterrain qui l'activerait ? Quelque chose d'un peu mystérieux et d'incompréhensible qui ferait que ça se produit là ... ou pas. En tout cas, pas là où on l'attend.
Hum... pour ma part, je sais que le déclic a eu lieu une fois lorsque je me suis vue en photo attifée dans un 54 fillette de mauvais goût, comme si on avait mis une tenue de gala récupérée au secours catholique à la grand-mère d'Omer Simpson, une véritable horreur ! Et là, il y a quelques jours, en me voyant sur des selfies pris la semaine passée avec Alain Delabos, heu, comment dire ? Bof de bof...
Et vous, le déclic, vous l'avez déjà connu ? Le déclencheur c'est quoi ?
Un déclic, c'est bien. Est-ce pour autant ce qui assure la réussite ? Un déclic, ça ne dure qu'un instant... et s'il fallait un déclic pour faire quelque chose, il faudrait toujours l'attendre pour réussir ? Reconnaissez qu'attendre le déclic ou attendre qu'il revienne, c'est encore une jolie excuse pour reculer et reporter une décision au lendemain.
Le fait est que le déclic s'accompagne d'une prise de conscience soudaine. Cette prise de conscience soudaine, très souvent liée à un jugement, une culpabilité, nous oblige à revoir notre copie, à prendre la décision de changer nos habitudes... mais après ? Après, force est de constater qu'après un temps plus ou moins court, plus ou moins long, c'est le retour à la normale...
Ce qui est important, c'est ce que vouloir mincir mobilise: prêter attention à notre alimentation (un peu) et à nos besoins (beaucoup).
"L'inattention est l'apanage du négligent, tout lui échappe" Gabriel Girard, philologue
De l'attention, oui:
- Arrêter de boire avant le repas et boire correctement pendant les repas et en dehors des repas (en ce moment, avec cette canicule, ce que vous prenez pour de la faim, neuf fois sur dix, c'est de la soif !).
- Eviter tout ce qui contient des sucres et choisir des aliments qui se mastiquent en rayant des placards les aliments qui se gobent, se sucent, se boivent, s'avalent... tout simplement parce que plus vous mastiquerez, moins vous grossirez et même, plus vous mincirez.
- Dormir afin de ne pas avoir à récupérer de l'énergie en mangeant en journée. C'est bête mais c'est aussi une base incontournable quand on veut mincir. Et si l'on a du mal à dormir, hé bien, faire tout comme: se coucher vers 10 h le soir (ou au moment où vos yeux se ferment malgré vous), faire de la cohérence cardiaque ou de l'auto-hypnose ou toute autre chose calme et agréable en fermant les yeux.
- Marcher tranquillement ou nager 30 minutes par jour en une ou plusieurs fois
Arrêtez d'attendre un déclic improbable et enclenchez le mode "attention". Pas "au secours, attention!" non, juste un mode attentionnel tranquille et bienveillant à l'égard de votre alimentation, de votre hydratation, de votre activité et de votre sommeil.
"L'attention est un moyen d'échapper aux écarts de l'imagination,
de se soustraire aux importunités de la mémoire,
de rassembler toutes nos forces d'intelligence, de comparaison,
et de les fixer sur un objet qui nous intéresse". Paul Thiébault
Ce matin, j'ai donc prêté attention. J'ai pris mon temps et mastiqué mon pain au levain avec mon crottin de chèvre. Et alors qu'il ne restait que l'équivalent de 3 bouchées, hé bien, j'ai pris le temps d'observer, de ressentir: oui, il était clair que mon estomac et mon corps me disaient "c'est bon, pas besoin de plus".
Si cela vous arrive, il y a des questions subsidiaires:
- La quantité est-elle OK pour "tenir" jusqu'au déjeuner, juste en buvant ? Attention, vous savez que si vous avez une activité intense, il vaut mieux terminer ou emporter le reste pour plus tard.
- Le système qui vous dit c'est OK est-il juste ? N'y a-t-il pas une petite voix intérieure qui a la croyance que vous servirez mieux votre minceur si vous mangez moins ? Si c'est le cas, remerciez-la et écoutez à nouveau votre corps et vos sensations.
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