VOUS SAVEZ MINCIR, MAIS SAVEZ-VOUS RESTER MINCE ?

  • Un parcours de régimes yoyo et enfin la solution !

Ceux qui me suivent connaissent mon parcours. Il y a quelques années, après de multiples régimes suivies d'effet yoyo, obèse, mal dans ma peau, hargneuse, pleine d'allergies incompréhensibles, avec un intestin démonté que les médecins ne comprenaient pas... j'ai retrouvé ma silhouette et ma santé grâce à la chrono-nutrition. 30 à 35 kilos se sont envolés, la bonne humeur est revenue, le bien-être s'est invité dans ma vie, quel bonheur ! Et je suis devenue chrono-experte à la suite d'une reconversion soutenue par un enthousiasme doublé d'une motivation infinie de pouvoir faire partager cela à de nombreuses autres personnes. (suite du texte sous l'image).




  • La vie n'est pas un long fleuve tranquille


Puis comme la vie n'est pas un long fleuve tranquille, il y a eu des coups durs. Vraiment durs. Un enfant accidenté qui décède et là, nouveau challenge. Dans la tête de la chrono-experte que je suis, deux priorités:
  • surtout ne pas me "laisser aller" et faire de dépression malgré la croyance de l'entourage bien intentionné qui dit que c'est bien normal parce que perdre un enfant, c'est bien connu, c'est un deuil "insurmontable" (au passage, n'écoutez pas ce genre de choses: chacun fait son chemin).
  • surtout ne pas me "laisser aller" pour ne pas reprendre de poids, avec une peur souterraine basée sur la croyance qui s'est progressivement construite autour de l'observation de toutes ces clientes chrono qui ont grossi pour la première fois de leur vie à la suite du deuil d'un mari ou d'un enfant...
Une seule solution: plus que jamais, une bonne chrono-nutrition. Les bonnes quantités de protéines pour fabriquer le maximum de sérotonine et ne pas abuser sur les glucides de toutes sortes pour éviter de reprendre du poids et de retomber dans un état dépressif latent.

Un an plus tard, la balance a montré que si j'avais arrêté de mincir (avant cela, il me restait une dizaine de kilos surnuméraire), rien n'avait changé: je n'avais pas "regrossi", je n'avais pas repris de poids. YESSSSSSSSSSS !!!!!!!!!!!

  • On ne prend pas forcément du poids quand on est en deuil


Aussitôt, une autre croyance s'est invitée: "ah, super, on ne prend pas forcément de poids en vivant un deuil". Croyance assortie d'un fantasme souterrain que je n'ai pas compris sur le moment : "ah, ben, c'est bon, c'est OK, y'a pas de souci" avec son message inconscient "je peux donc faire ce que je veux".

Et bien non, ce n'était pas une réflexion très utile. J'ai repris 4 ou 5 kilos. Aussitôt acceptés par le système de croyance construit sur le discours environnant "Il faut être forte pour survivre à tout ça".
Sauf que "survivre", ça n'est pas vivre. C'est vivre au-delà. Cela peut être utile sur une courte période. Certainement pas sur une longue période.

Puis Maman... 90 ans. Alzheimer. 95 ans... 96 ans... Le système finit par abandonner la partie et Maman s'en va.
Maman... Communication, compréhension, compassion, tout ça, avec Maman, on ne peut pas dire que c'était facile. Autant par ce qu'elle était que par ce que j'étais moi-même. J'ai beaucoup travaillé sur moi et sur nos rapports ces dernières années et j'ai la croyance que les sources de mésentente et de colère étaient calmées. Les dernières années ont été l'heure du pardon et de la résilience. Je peux en parler avec beaucoup de douceur, de compréhension et d'amour.

  • L'inconscient et ses croyances limitantes


Et pourtant ! Maman partie, mon inconscient m'a joué des tours de cochon, car pour lui visiblement, tout n'était pas réglé. Que ce soient les traces des problèmes passés ou du manque présent, une chose est sûre, c'est que mon système estimait que je devais être forte pour survivre et que je devais manger histoire de reprendre la place que de tout temps j'avais eu besoin de prendre aux yeux de Maman, en prenant cette place, physiquement parlant. J'ai regonflé et repris 10 kilos.

Vous me direz, comme certaines personnes de mon entourage ne se gênent pas de le dire : "oui, mais c'est normal, c'est difficile ce que tu vis, etc...". Hé bien non. Gardez vos croyances pour vous-même, s'il vous plait !
  1. ça n'est pas si difficile que ça: par contre, c'est une belle excuse de le penser !
  2. et si je considère que c'est normal, hé bien, ça veut dire que la messe est dite: je n'ai plus qu'à continuer de reprendre le reste de mes kilos et basta, c'est fini. 

  • De la liberté de faire nos propres choix

Sauf que la vie a une particularité bien à elle: elle s'inscrit perpétuellement dans le changement et le progrès. Rien n'est figé. A moi d'en profiter et de faire mes propres choix pour avancer et continuer d'apprendre de mon passé.

Il me restait 10 kilos à perdre. J'en ai repris une dizaine. Hé bien, j'ai repris la route comme je l'ai déjà fait pour en perdre près de 35. Cette fois-ci pour environ 10 à 15 kilos... les derniers. Et l'objectif ça n'est pas de perdre ces kilos, c'est favoriser un poids forme et santé dans une juste taille 38, ce sera très bien.
Mais ce qui a changé, aujourd'hui, c'est que cela se fait naturellement, sans le moindre soupçon d'orthorexie et sans être perchée en permanence sur la cafteuse de service (oui, celle qui "balance", vous savez, autre dit le pèse-personne). Tranquillement dans mon assiette : c'est comme cela qu'on mincit et qu'on reste mince.

A bientôt !

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